Voici une sélection de pratiques immobilières étonnantes et inspirantes à travers le monde, qui contrastent avec les habitudes françaises, et peuvent ouvrir l’esprit des investisseurs :
🇩🇪 Allemagne – La location à vie… comme norme
En Allemagne, plus de 50 % de la population préfère louer toute sa vie plutôt que d’acheter. Pourquoi ?
- Les loyers sont encadrés et stables,
- La protection du locataire est très forte (expulsion difficile),
- Acheter n’est ni un objectif social, ni fiscalement favorisé.
👉 Résultat : le marché est très liquide et locatif, ce qui attire les investisseurs institutionnels.
🇯🇵 Japon – Les maisons perdent de la valeur
Au Japon, les maisons individuelles perdent de la valeur dès leur achat, un peu comme une voiture. Seul le terrain garde de la valeur.
- Une maison de 30 ans peut valoir 0 yen, voire coûter cher à démolir.
- Les Japonais privilégient donc la construction neuve, avec des cycles de démolition très courts (20–30 ans).
👉 Pratique : les terrains sont souvent achetés nus pour reconstruire immédiatement.
🇨🇦 Canada – L’hypothèque renouvelable tous les 5 ans
Au Canada, les emprunteurs souscrivent généralement à des hypothèques à taux fixe de 5 ans (et non 20 ou 25 ans comme en France).
- À chaque échéance, ils doivent renégocier leur taux, potentiellement à la hausse.
- Cela rend le marché extrêmement sensible aux taux d’intérêt.
👉 En période de hausse des taux, de nombreux ménages se retrouvent en difficulté… mais c’est aussi un marché dynamique pour les renégociateurs agiles.
🇸🇬 Singapour – L’État propriétaire des sols
À Singapour, 90 % des terrains appartiennent à l’État. Les citoyens achètent des biens sur des leases de 99 ans.
- Passé ce délai, la propriété revient à l’État.
- La majorité des logements sont des HDB flats (appartements subventionnés par l’État, bien conçus et très demandés).
👉 Une approche hybride entre propriété privée et contrôle public, qui a stabilisé le marché et assuré l’accès au logement.
🇧🇷 Brésil – Acheter sans crédit bancaire
Dans certaines régions du Brésil, il est courant d’acheter un bien directement auprès du promoteur, sans passer par une banque.
- Les plans de paiement sont mensualisés sur 5 à 10 ans.
- Cela évite les contrôles bancaires, mais le bien n’est officiellement transmis qu’après paiement total.
👉 Cela crée un marché parallèle et très flexible, mais avec plus de risques.
Avec plaisir ! Voici d’autres pratiques immobilières étonnantes à travers le monde, moins connues mais tout aussi inspirantes :
🇮🇱 Israël – Des propriétés… sur bail de l’État
La plupart des terres en Israël (environ 93 %) sont la propriété de l’État via le Keren Kayemeth LeIsrael ou l’Administration des terres d’Israël.
- Quand vous « achetez » un bien, vous obtenez souvent un bail de 49 ou 98 ans.
- Ce bail est renouvelable, mais ne donne pas la pleine propriété du terrain.
👉 Cela ne décourage pas les acheteurs, car la demande est forte et les prix continuent de grimper, notamment à Jérusalem et Tel-Aviv.
🇲🇽 Mexique – Interdiction d’achat direct pour les étrangers en zone côtière
Dans les zones situées à moins de 50 km du littoral ou 100 km des frontières, les étrangers ne peuvent pas acheter de terre directement.
- Ils doivent passer par un “fideicomiso” : un trust bancaire qui détient le bien en leur nom.
- Ce mécanisme permet de sécuriser les investissements, tout en respectant la Constitution.
👉 Une solution originale pour protéger le territoire tout en attirant les investisseurs internationaux.
🇺🇸 États-Unis – Le “house flipping” comme business à part entière
Dans certaines villes américaines (Phoenix, Atlanta, Dallas), des investisseurs achètent des maisons très rapidement, les rénovent en quelques semaines, puis les revendent avec profit.
- Appelé “flipping”, ce modèle est soutenu par des plateformes tech comme Opendoor ou Zillow (anciennement).
- Certaines villes ont même des coursiers immobiliers spécialisés dans ce créneau.
👉 Le marché américain est extrêmement liquide, favorable à la vitesse et à l’effet de levier.
🇮🇹 Italie – Des maisons à 1 € pour repeupler des villages
Certaines communes italiennes (Sambuca, Gangi, Mussomeli…) proposent des maisons à 1 €, à condition de :
- Rénover le bien dans un délai de 1 à 3 ans,
- Apporter un plan d’investissement ou de résidence.
👉 L’objectif : lutter contre la désertification rurale et relancer l’économie locale.
🇹🇭 Thaïlande – L’impossibilité pour un étranger d’acheter du terrain
Un étranger ne peut pas posséder de terrain en Thaïlande, mais peut :
- Acheter un appartement en pleine propriété (condominium) à condition que les étrangers ne dépassent pas 49 % de la copropriété,
- Créer une société locale à 51 % thaïlandaise pour détenir un bien (solution risquée et complexe).
👉 C’est un cadre contraint, mais qui pousse à des montages innovants (leasehold, usufruit, etc.).
Très bien ! Voici une nouvelle série de pratiques immobilières étonnantes issues d’autres pays à travers le monde :
🇳🇿 Nouvelle-Zélande – Interdiction d’achat pour les étrangers (ou presque)
Depuis 2018, les non-résidents n’ont plus le droit d’acheter de biens immobiliers résidentiels (sauf exception).
- Mesure destinée à freiner la flambée des prix dans des villes comme Auckland.
- Seuls les ressortissants australiens et singapouriens sont exemptés grâce à des accords bilatéraux.
👉 Un système protectionniste, rare dans les pays occidentaux.
🇸🇪 Suède – Des taux variables à très court terme
En Suède, il est très courant de prendre des prêts à taux variable ou révisable tous les 3 mois.
- Cela expose les ménages aux fluctuations rapides des taux.
- En contrepartie : pas de pénalités de remboursement anticipé, grande flexibilité.
👉 Le crédit est vu comme un outil court-terme, même sur des achats long-terme.
🇹🇷 Turquie – Investissement immobilier contre citoyenneté
Depuis quelques années, la Turquie offre la nationalité turque à tout investisseur étranger achetant un bien immobilier d’une valeur minimale de 400 000 USD.
- Ce programme a attiré des milliers d’investisseurs russes, iraniens et du Golfe.
- Les biens achetés doivent être conservés au moins 3 ans.
👉 Une stratégie de développement économique via le marché immobilier.
🇿🇦 Afrique du Sud – Titres de propriété partielle dans les “townships”
Dans certains quartiers historiquement informels, les habitants peuvent :
- Détenir un “Permission to Occupy”, sans être véritablement propriétaires,
- Accéder à des titres de propriété progressivement, par régularisation.
👉 L’État sud-africain cherche à intégrer le foncier informel au marché formel, tout en évitant les expulsions massives.
🇳🇴 Norvège – L’achat de logement dans les coopératives (borettslag)
Une partie importante des logements norvégiens sont détenus dans des coopératives d’habitants, appelées borettslag :
- L’acheteur achète des parts de la coopérative, pas le logement lui-même.
- Il a un droit d’usage, et la gestion est mutualisée entre tous les copropriétaires.
👉 Une vision collective de la propriété, socialement ancrée.
🇮🇩 Indonésie – Droit d’usage limité pour les étrangers
En Indonésie, les étrangers peuvent acheter un appartement, mais uniquement via un droit d’usage à long terme :
- Jusqu’à 30 ans, renouvelable 2 fois.
- Pas de pleine propriété possible, même en résidence secondaire.
👉 Cela limite les investissements étrangers sans freiner totalement le tourisme résidentiel.